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Le 8 mars, toujours RENOUVELÉ

Parce que la journée internationale pour les droits des femmes, définie par Clara Zetkin en 1910, est impactée par les revendications qui s’expriment à l’instant T.

Parce  que  le  caractère même  du  8  mars  a bougé : à dominante pacifique, internationaliste, solidaire, porteur d’exigences sur la fonction sociale de la maternité, le droit à la contraception, à l’avortement.

L’actualité ne conduit pas à effacer les contenus rattachés à cette journée : les guerres, le viol des femmes comme arme dans les conflits, la solidarité avec toutes les femmes qui luttent dans les autres pays, avec les migrantes qui représentent la moitié des migrants dans le monde, sont autant de combats solidaires à déployer.

Bien que l’égalité entre les femmes et les hommes soit inscrite dans le préambule de la Constitution, les lois sont loin d’être concrétisées. Ce sont les femmes qui connaissent la plus grande précarité d’emploi, de logement, qui sont le plus exposées aux violences, aux pressions sexistes, aux féminicides. Ce sont encore elles qui subissent les inégalités de salaires, d’accès à l’emploi et qui fournissent le plus lourd contingent des travailleurs pauvres (70 %) selon le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE).

Les  luttes  des  femmes  sont  jalonnées  de conquêtes, de petits pas et de reculs. N’oublions ni les unes ni les autres, afin de poursuivre les combats. Ainsi en est-il des cheminotes qui ont fait bouger les lignes dans plusieurs domaines.

Notre IHS entend prendre sa part dans le bilan de leurs luttes et pour aller de l’avant.

Christiane Bedon-Roulet,
membre du bureau de l’IHS.