La LUTTE comme SEULE RÉPONSE
Les attaques contre notre système de retraite n’ont jamais cessé.
En effet, le régime instauré par les ordonnances de 1945, porté par Ambroise Croizat et mettant en place un régime par répartition basé sur la solidarité entre les générations, n’a jamais été accepté par le patronat et les libéraux. Depuis sa création, ces derniers ont toujours cherché à le combattre.
La première attaque a été lancée en 1953 par le gouvernement Laniel. Elle a été suivie par la loi Seguin en 1987, puis la réforme Balladur en 1993 et la réforme Juppé en 1995. Vinrent ensuite la réforme Fillon en 2003, celle des régimes spéciaux en 2008, la réforme Woerth en 2010 et la réforme Marisol Touraine en 2013. Comme on le voit, Macron ne fait pas preuve d’originalité.
La réforme des retraites qui est en discussion en ce moment à l’Assemblée nationale n’est pas justifiée et profondément injuste.
Tous les mensonges et efforts de communication, ne pourront cacher le grand bond en arrière que nous prépare Macron, Borne, la droite et tous leurs soutiens. Ce sont nos plus belles années de retraite qui sont attaquées, celles passées en bonne santé.
Lors de chaque attaque, les salariés se sont mobilisés. Et cette fois encore ces tartarins de pacotille ne résisteront pas à une mobilisation puissante et massive des salariés, comme ce fut le cas en 1953 ou 1995.
L’histoire témoigne que les buts du patronat, des libéraux n’ont jamais varié : détruire notre système de protection sociale. Les cheminots
connaissent bien la réponse qu’il faut apporter à ce genre
de prétention : la lutte.
Thierry Roy,
président de l’IHS des cheminots.
Photo : Manifestation du 13 mai 2003 pour la défense des retraites
DR, Coll. IHS-CGT cheminots, 78-183
