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Bon vent !

Les amarres des 100 ans de la fédération ont été larguées depuis Saint-Malo.
Retour sur le cap adopté.

Des cheminot.e.s filant droit vers le cap

Temps d’invention contre la fatalité, la présentation des 100 ans de la fédération à son 43e Congrès était attendue avec impatience. Précédée d’un film, présentant la meilleure cartographie qui soit de ces flots parcourus jusqu’à ce jour, la trajectoire à mener tout au long de l’année pour tenir le cap de ce centenaire a ensuite été adoptée. Une trajectoire qui passe par la défense du service public SNCF répondant aux besoins de la Nation. De nos quais respectifs, toutes et tous sommes donc dorénavant à la manoeuvre !

Tenir le cap

Poursuivre au plus près de nos syndiqués, ce qui a été engagé par notre confédération pour son 120e anniversaire, telle est l’orientation de l’action menée par l’Institut d’histoire sociale.
Son but : transmettre les enseignements de l’histoire sociale, expliquer en quoi celle-ci est tout sauf une citadelle imprenable et lointaine, mais bien un outil utile à cette envie d’aller y voir de plus près.
Revenir sur la portée des luttes, des mobilisations et revendications de notre fédération, mais aussi sur les rôles tenus par ses militantes, ses militants et responsables, dans l’expression citoyenne du pays est essentiel dans la période.
C’est aussi un point d’ancrage pour soutenir notre « Voie du service public » et pour ouvrir des pistes à toutes celles et ceux qui ne se satisfont pas de cette société de marché, de la concurrence, ni des courses aux trésors des partisans du capitalisme du désastre. Pas besoin de longue-vue pour vérifier qu’à rester « s’encalminer » dans le pot-au-noir néolibéral, l’échouage est proche.

Notre syndicalisme

Le syndicalisme CGT revendique d’en finir avec l’exploitation de l’homme par l’homme. Il ambitionne d’agir au quotidien, de changer les choses fondamentalement. Avec ce cap des 100 ans, c’est cette idée que l’on veut ancrer ! C’est ce savoir-faire, d’être et de « faire-savoir » propres à la CGT mais aussi nos mises en question que nous souhaitons mettre en exergue des vergues que sont nos syndicats. Autant de phares et balises d’hier, qui aujourd’hui donnent l’alerte, mettent en garde et surtout, donnent confiance quant à nos champs possibles d’intervention.

Notre action

Dans cette action, point de mousses ! Pour autant, les jeunes doivent prendre toute leur place et saisir cette opportunité de résoudre les énigmes qui leur importent. Pour les plus anciens, c’est l’occasion de dépasser les aspects de « l’histoire pour l’histoire », du seul devoir de mémoire, de toute nostalgie ou illusion de la répétition, comme ne pas accabler sous les expériences vécues, sont de bons conseils pour sa réussite.
Donner la parole, sans l’instrumentaliser et impliquer le maximum de nos syndiqués en proximité et dans une démarche participative, non magistrale vaut également. Enfin, appréhender cette action, non comme une corvée ni une tâche s’ajoutant à celles qui nous incombent déjà, mais l’arrimer à notre quotidien et à nos objectifs de renforcement, reste, à terme, le gage d’abordages réussis !
Quant à la méthode, elle reste ouverte. En lien avec les faits et la mémoire des sites, attentes et besoins… Tout est possible ! Partir du présent ou à l’inverse y arriver est toutefois primordial.