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Archiver c’est MILITER

La CGT lance une campagne sur la nécessité de bien conserver nos archives papier et numérique.

Un geste syndical

Dès l’origine, la CGT a eu la préoccupation de garder les traces de son activité. À sa création, un membre du bureau confédéral avait la responsabilité des archives et, jusque dans les années 1950, les trois fonctions essentielles étaient le secrétaire général, le trésorier et l’archiviste. Aujourd’hui les traces de notre activité sont souvent éclatées, dispersées et particulièrement fragiles. Les archives syndicales sont souvent lacunaires. Si cela s’explique pour certaines périodes, notamment sous l’Occupation à cause de la clandestinité ou lors des scissions, trop d’archives sont encore détruites par négligence, manque de temps, de place ou par manque de précaution lors des déménagements.

L’affaire de tous

Or, l’histoire  se nourrit de fait précis que la seule mémoire humaine ne peut contenir. Dans nos syndicats se trouvent des documents qui retracent leur activité qu’il nous faut absolument préserver.
Archiver ne concerne pas seulement des spécialistes, c’est l’affaire de tous. Deux brochures sont à votre disposition, l’une pour convaincre de l’intérêt des archives pour écrire l’histoire1, l’autre donnant des conseils pratiques pour réaliser celles-ci2. Une affiche et un film3 ont également été réalisés. Un second projet vise à construire un module de formation aux bonnes pratiques en matière d’archivage numérique. Cette formation sera d’abord dispensée aux salariés et élus de la Confédération avant de pouvoir l’être dans d’autres organisations.

Thierry Roy, président de l’IHS cheminots.

Visuel : © IHS CGT

1 : www.cgt.fr/les-archives-sont-notre-histoire
2 : www.cgt.fr/guide-pratique-archiver-un-acte-militant
3 : www.cgt.fr/documents/archiver-un-acte-militant-pour-lhistoire-de-notre-syndicat