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« L’effet TGV » : 40 ANS APRÈS...

La mise en service commercial du TGV a eu lieu le 23 septembre 1981.

La Tribune des cheminots, en date du 7 octobre 1981, rendait hommage à cet événement, historique à plus d’un titre, par la plume de Pierre Vincent, alors secrétaire général adjoint de la Fédération CGT des cheminots.

Un projet emblématique

Notre camarade relatait ainsi la longue lutte et le rôle décisif de la fédération dans ce projet :

« Une bataille de longue date. Ils n’étaient pas nombreux dans les années 1969-1970, ceux qui  »poussaient » la mise en chantier d’un Train à grande vitesse et d’une ligne ferroviaire nouvelle. Bien sûr, il y avait la direction SNCF et… La CGT.
Beau sujet de réflexion, cette rencontre entre les dirigeants de l’entre-prise nationale et ceux de l’organisation syndicale de masse et de classe, sur un problème qui marquait, à la fois, une confiance en l’avenir du rail et une volonté d’aller de l’avant, de maîtriser le long terme. […]
La CGT qui, sans abandonner à aucun moment sa vocation première pour la défense des intérêts revendicatifs des travailleurs, sait également faire des choix et s’engager pour servir les intérêts de la collectivité nationale tout entière… Une force de proposition dans le plein et meilleur sens du terme. »
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Un engagement intact

Cette démarche de la CGT, force d’action et de propositions s’est poursuivie, notamment avec le contrat social de développement en 1984 puis, en 1994, avec les Assises du rail et, plus près de nous, avec nos projets Cap service public ou Ensemble pour le fer.

Encore aujourd’hui, le syndicalisme de masse et de classe porté par notre Fédération CGT des cheminots est fidèle à ce qui a fondé notre conception du syndicalisme et du service public. C’est cette conception qui nous a orientés au sein des compagnies privées, puis de la SNCF société d’économie mixte de 1938 à 1982, ainsi que dans l’Épic SNCF. C’est encore elle qui guide nos combats et nos propositions face à l’éclatement de la société nationale et l’ouverture à la concurrence.

Pierre Delanoue, membre du bureau de l’IHS.