La PAIX : un combat D’ACTUALITÉ
              Dans ses dernières interventions, Donald Trump a revendiqué l’attribution du prix Nobel de la paix.
Si, à première vue, la proposition de lui attribuer cette gratification s’apparente à une plaisanterie, cette perspective apparaît répugnante et effrayante.            
	          Cette sidérante exigence de sa part est lourde de significations et révèle l’ampleur des menaces qui pèsent sur la paix dans le monde. Elle exprime le visage barbare et tyrannique de l’impérialisme, de la montée de l’extrême droite et de l’impuissance du droit international.
On ne peut évoquer les velléités de Trump et de ses soutiens pour l’obtention du Nobel de la paix sans se souvenir d’un précédent historique.
Le 29 septembre 1938, le Premier ministre britannique Chamberlain, le Premier ministre français Daladier, le ministre italien des Affaires étrangères Galeazzo Ciano et Hitler signaient les accords de Munich qui entérinèrent l’occupation par l’Allemagne de la région des Sudètes, au sud de la Tchécoslovaquie.
Les signataires prétendirent avoir sauvegardé la paix au mépris des nombreuses critiques et mises en garde sur l’expansionnisme hitlérien.
Moins d’un an après ces accords, le 1er septembre 1939, Hitler attaquait la Pologne, déclenchant la guerre la plus sanglante de l’histoire.
Il faut se souvenir aussi que, voilà 80 ans, le 6 août dernier, la première bombe nucléaire était lancée sur Hiroshima par les Américains. Ce jour-là, à 8 heures 15, la planète est entrée dans l’ère de la terreur nucléaire.
La CGT ne cesse de réaffirmer son combat en faveur de la paix, à l’instar de l’Organisation internationale du travail qui affirmait dès 1944, dans sa déclaration de Philadelphie, qu’il n’y a pas de paix sans justice sociale. Pour la vie, pour l’avenir, continuons d’agir ensemble pour un monde en paix.
Thierry Roy, président de l’IHS